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Norme relative à l’aide alimentaire d’urgence

Dernière mise à jour:
Points clés
  • Le PAM est le plus grand partenaire du HCR pour garantir la satisfaction des besoins alimentaires des réfugiés. Lorsque des populations de réfugiés sont supérieures à 5 000 personnes, le HCR et le PAM coopèrent afin de gérer leurs besoins alimentaires et nutritionnels. Le HCR répond aux besoins alimentaires et à d'autres besoins fondamentaux de populations de moins de 5 000 personnes.
  • Lors de l'élaboration d'une aide alimentaire, une assistance monétaire doit systématiquement être considérée comme une option, conformément à la politique et aux directives du HCR sur les interventions en espèces et à son approche relative aux besoins fondamentaux. Des programmes d'aide monétaire doivent être élaborés en collaboration avec d'autres acteurs, conformément aux documents Four Principles Statement (Déclaration relative aux quatre principes) et Cash Addendum (Addendum relatif à l'aide en espèces) du HCR/PAM.
  • Lorsque le HCR fournit une aide alimentaire en nature, la calculatrice NutVal doit être utilisée pour calculer la valeur nutritionnelle des rations.
  • L'aide alimentaire doit cibler les personnes qui en ont le plus besoin, à l'appui de la stratégie de protection et de solutions du HCR pour les réfugiés, mais aussi de leur autosuffisance.
  • Lorsque le HCR et le PAM offrent une assistance de base et coopèrent pour cibler l'aide, partager des données, rendre des systèmes interopérables ou convenir d'une programmation commune en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, ces programmes doivent être intégrés dans les Plans d'action conjoints des Opérations.
  • Le Manuel Sphère doit servir de référence lors de l'élaboration d'une aide alimentaire.

Aperçu

Ce chapitre propose des informations sur les standards minimums permettant de garantir que les besoins alimentaires essentiels soient satisfaits en cas d'urgences humanitaires et de situations de longue durée. Il convient de le lire et de le mettre en œuvre avec les normes portant sur d'autres besoins fondamentaux (voir HCR, Basic Needs Approach, Approche sur les besoins fondamentaux), les normes sur l'utilisation d'espèces et de bons d'alimentation, ainsi que les normes en matière de nutrition.

Ces normes énoncent des mesures et des indicateurs permettant de garantir que les populations relevant de la responsabilité du HCR bénéficient de produits alimentaires de qualité et soient en sécurité. Pour de plus amples informations, consulter le Manuel Sphère (2018), La Charte humanitaire et les Standards minimum de l'intervention humanitaire.

Conseils principaux

Mesure standard d'urgence

La sécurité alimentaire existe lorsque toutes les personnes ont un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, sûre et nutritive qui réponde à leurs besoins et préférences alimentaires, et leur permette de mener une vie saine et active. Dans une crise humanitaire, les interventions de sécurité alimentaire doivent viser à répondre aux besoins à court terme et à réduire la nécessité qu'a la population affectée de recourir à des stratégies d'adaptation potentiellement néfastes. Au fil du temps, les interventions doivent protéger et rétablir les moyens d'existence, stabiliser ou créer des possibilités d'emploi et contribuer à restaurer la sécurité alimentaire à long terme. Elles ne doivent pas avoir un effet négatif sur les ressources naturelles ni sur l'environnement.
L'insécurité alimentaire des ménages est l'une des quatre causes sous-jacentes de la sous-alimentation, avec de mauvaises pratiques en matière de soins et d'alimentation, un environnement insalubre dans le foyer et des soins de santé inadéquats. Toutes les interventions visant à traiter la malnutrition auront un effet limité si les besoins alimentaires de la population globale ne sont pas satisfaits. Les personnes qui se rétablissent de la malnutrition, mais ne peuvent maintenir un apport adéquat en nourriture verront leur statut nutritionnel se dégrader à nouveau.
Afin de choisir les options les plus efficaces et efficientes, une réponse d'urgence doit identifier et comprendre les besoins des réfugiés, les préférences des ménages, les solutions efficaces et économiques, les risques en matière de protection, la situation des communautés hôtes, ainsi que les variations saisonnières. Il convient de définir clairement le type et la quantité d'aide alimentaire (en nature et en espèces) requise, les bénéficiaires, ainsi que la meilleure méthode de distribution.

Évaluation de la sécurité alimentaire et de la situation nutritionnelle

Une intervention doit être fondée sur une évaluation objective de la situation en matière de nutrition et de sécurité alimentaire. L'enquête nutritionnelle normalisée élargie du HCR contient des modules relatifs à la nutrition et à la sécurité alimentaire proposant des questionnaires et des plans d'analyse normalisés. Dans la mesure du possible, il convient de les adapter selon les circonstances, en accord avec les partenaires, puis de les utiliser pour évaluer la situation.
Bon nombre d'évaluations sur la sécurité alimentaire sont réalisées par le PAM, en collaboration avec le HCR. Des Missions d'évaluation conjointes (MEC) doivent être menées dès lors qu'une urgence survient et tous les deux ans pendant une opération prolongée. Les opérations doivent utiliser des analyses MEC pour guider l'élaboration de Plans d'action conjoints.

Réponse à la sécurité alimentaire : l'aide alimentaire

Plusieurs interventions peuvent favoriser la sécurité alimentaire des ménages. Elles comprennent l'assistance financière en espèces et la fourniture d'une aide en nature (denrées). Lorsque les réfugiés ont accès à des produits et à des marchés, les espèces constituent souvent la forme d'aide la plus adaptée, que le HCR doit promouvoir dans le cadre de la réponse initiale d'urgence si cela est adapté, conformément à la Politique du HCR relative aux interventions en espèces. Des subventions en espèces adaptées peuvent permettre aux individus de satisfaire leurs besoins fondamentaux, notamment l'alimentation. Les outils d'analyse de la réponse et de la faisabilité de l'assistance en espèces du HCR doivent être utilisés pour déterminer le moment auquel des subventions en espèces sont adaptées et leur méthode de délivrance. Le HCR s'est engagé à collaborer avec le PAM, l'UNICEF, l'OCHA et d'autres partenaires afin de cibler et de surveiller les subventions en espèces, d'élaborer des mécanismes de transfert et d'approuver des services financiers. Voir les documents Four Principles statement on Cash Collaboration (Déclaration relative aux quatre principes d'aide en espèces) (2018) et Cash Addendum (Addendum relatif à l'aide en espèces) (2017), du HCR et du PAM, qui décrit les engagements du HCR en matière de collaboration sur les espèces.
Les réponses apportées en matière de sécurité alimentaire (y compris l'aide en nature et en espèces) doivent être conçues, dès le départ, pour soutenir les marchés locaux et pour œuvrer dans ce domaine. Les décisions portant sur l'approvisionnement local, national et régional doivent reposer sur une solide compréhension des marchés locaux et des prestataires de services financiers. Pour de plus amples informations, consulter les documents du HCR, Outils d'analyse de la réponse et de la faisabilité de l'assistance en espèces (2017), et Multi-sector Market Assessment: Companion Guide and Toolkit (Évaluation multisectorielle du marché : guide d'accompagnement et boîte à outils) (2017).

Réponse à la sécurité alimentaire : actions clés (Sphère, 2018)

  • À partir des données de l'évaluation de la sécurité alimentaire, concevoir l'intervention afin de répondre aux besoins immédiats, et envisager les mesures à prendre pour soutenir, protéger, promouvoir et rétablir la sécurité alimentaire.
  • Envisager des options à la fois en nature et en argent pour le panier alimentaire.
  • Mettre au point le plus tôt possible des stratégies de transition et de sortie pour tous les programmes de sécurité alimentaire.
  • Intégrer les programmes avec les interventions des autres secteurs.
  • Faire en sorte que les bénéficiaires aient accès aux connaissances nécessaires, aux compétences et services assurant un soutien pour leur adaptation et pour leurs moyens d'existence.
  • Protéger, préserver et restaurer l'environnement naturel de toute dégradation supplémentaire.
  • Tenir compte de l'effet du combustible de cuisine sur l'environnement.
  • Envisager des stratégies d'amélioration des moyens d'existence qui ne contribuent pas à la déforestation ou à l'érosion des sols.
  • Suivre le niveau d'acceptabilité des interventions humanitaires en sécurité alimentaire et leur accessibilité pour différents groupes et individus.
  • Faire en sorte que les bénéficiaires soient consultés sur la conception de l'intervention et traités avec respect et dignité.
  • Créer un mécanisme permettant des retours d'information.


Collaboration du HCR et du PAM

Le PAM est un partenaire de longue date du HCR et des populations relevant de sa compétence. Le Mémorandum d'accord de 2011 conclu entre le HCR et le PAM guide la coopération entre les deux agences. Afin d'évaluer les besoins et d'élaborer un Plan d'action conjoint au niveau national, les deux organisations mènent des Missions d'évaluation conjointes (MEC) dès le début d'une urgence, puis à des intervalles de deux ans. Afin d'obtenir des directives sur la réalisation d'une MEC, consulter le document Joint Assessment Missions: A Practical Guide to Planning and Implementation (Missions d'évaluation conjointes : guide pratique de planification et de mise en œuvre).
Si les populations concernées comptent plus de 5 000 individus, le PAM est chargé de garantir la satisfaction de leurs besoins alimentaires. Le HCR répond aux besoins fondamentaux, y compris les besoins alimentaires des populations plus petites.
La collaboration entre le HCR et le PAM s'est élargie au fil du temps, à mesure que les deux agences et les contextes dans lesquels nous travaillons ont évolué. Nous avons renouvelé notre engagement visant à coopérer sur l'assistance financière en espèces, le partage de données et le ciblage de l'aide en faveur des personnes qui en ont le plus besoin. Le HCR a convenu de travailler en collaboration avec le PAM en qualité de partenaire en vue de concevoir des interventions sur le plan alimentaire et concernant les espèces, avec pour objectif d'aider les réfugiés à être autonomes en termes de sécurité alimentaire et de nutrition. Un Plan d'action conjoint guide chaque opération. Les documents suivants fournissent des informations sur des domaines de collaboration spécifiques devant figurer dans les Plans d'action conjoints :
  • HCR et WFP, Cash Addendum (2017).
  • Principles for Targeting Assistance to Meet Basic Food and Other Needs (Principes relatifs au ciblage de l'aide afin de satisfaire les besoins alimentaires fondamentaux et d'autres exigences) (2018).
  • Addendum sur le partage de données (2018).
  • Joint UNHCR/WFP Strategy on Self-Reliance in food security and nutrition (Stratégie conjointe HCR/PAM sur l'autosuffisance en matière de sécurité alimentaire et de nutrition) (2016).

Aide alimentaire en nature

Une aide alimentaire est nécessaire lorsque la qualité et la quantité de nourriture disponible, ou l'accès à la nourriture, sont insuffisants pour éviter une morbidité, une mortalité ou une malnutrition. La distribution de denrées alimentaires en nature doit être conçue pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels immédiats de la population concernée, tout en préservant et protégeant les biens et en améliorant la résilience face aux menaces futures.
Il existe toute une série d'outils pouvant être utilisés dans les programmes d'aide alimentaire. Ces derniers comprennent :
  • des distributions générales de vivres (nourriture en nature, aide monétaire pour l'achat de nourriture) ;
  • des programmes de supplémentation alimentaire de portée globale ;
  • des programmes de supplémentation alimentaire ciblés ;
  • la fourniture de services et de moyens pertinents, notamment le transfert de compétences et de connaissances.

Les distributions générales de vivres apportent un soutien à ceux qui en ont le plus besoin. Il convient de mettre un terme à ces distributions lorsque les bénéficiaires ont retrouvé la capacité de produire leur nourriture ou d'y accéder par d'autres moyens légaux.
Les personnes ayant des besoins spécifiques en termes nutritionnels peuvent avoir besoin de suppléments alimentaires en plus des rations générales. Cela concerne les enfants de 6 à 59 mois, les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH, ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. Les programmes de supplémentation doivent être conformes au document du HCR Operational Guidance on the use of specialised Nutritional Products to reduce micronutrient deficiencies and malnutrition in refugee populations (Directives opérationnelles sur l'utilisation de produits nutritionnels spécifiques en vue de réduire les carences en micronutriments et la malnutrition chez les populations de réfugiés), à la Stratégie globale pour la santé publique du HCR, ainsi qu'aux standards Sphère sur la gestion de la malnutrition aiguë, les maladies liées à des carences en micronutriments et l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant.
Une alimentation sur site ne doit être organisée que si les personnes n'ont pas la possibilité de cuisiner par elles-mêmes. Cela peut être nécessaire immédiatement après une crise, pendant des déplacements de population ou quand les conditions de sécurité risqueraient de mettre en danger les personnes qui reçoivent des rations à emporter.
Un programme d'aide alimentaire efficace requiert une solide gestion de la chaîne d'approvisionnement et des capacités logistiques permettant de gérer efficacement les marchandises. La gestion d'un système d'aide monétaire doit être solide et fiable, et faire l'objet d'un suivi systématique. (Voir le chapitre sur Interventions en espèces.)

Besoins nutritionnels pour une aide alimentaire générale

Les individus doivent avoir un accès adapté à tout un éventail de produits alimentaires, y compris des matières grasses, des protéines, des glucides, des vitamines et des minéraux, qui satisfont ensemble leurs besoins nutritionnels. Les besoins nutritionnels minimums d'un individu sont fournis dans le tableau ci-dessous et doivent être utilisés pour élaborer et évaluer les rations générales. Le tableau ne doit en aucun cas être utilisé pour évaluer l'opportunité de distribuer des rations supplémentaires ou des rations thérapeutiques, ni pour évaluer les rations destinées à des groupes particuliers (comme les personnes souffrant de tuberculose ou vivant avec le VIH).

Ces besoins minimums dressent la liste des besoins nutritionnels moyens de toutes les tranches d'âge et des deux sexes. Ils ne décrivent pas les besoins spécifiques d'une tranche d'âge ou d'un sexe en particulier et ne doivent pas être utilisés pour déterminer les besoins des individus.
Les rations générales doivent être ajustées (à la hausse ou à la baisse) en fonction des facteurs suivants :
  • la structure démographique de la population, en particulier le pourcentage d'enfants de moins de 5 ans, le pourcentage de femmes et de personnes âgées, d'adolescents ;
  • le poids moyen des adultes et le poids corporel réel, habituel ou souhaitable ;
  • le niveau d'activité nécessaire pour avoir une vie productive ; les besoins nutritionnels augmenteront si l'activité dépasse le niveau d'une activité légère (1,6 fois le métabolisme de base).
  • la température ambiante moyenne, les capacités d'abri et les moyens vestimentaires ; les besoins augmenteront si la température ambiante moyenne est inférieure à 20 °C.
  • l'état nutritionnel et sanitaire de la population ; les besoins augmenteront si la population est mal-nourrie et doit rattraper un retard de croissance. La prévalence du VIH aura parfois une incidence sur les besoins moyens de la population.

Planification des rations alimentaires générales

Afin de garantir que les besoins nutritionnels sont satisfaits, une calculatrice nutritionnelle en ligne, www.nutval.net, doit être utilisée pour planifier les rations alimentaires générales. Lorsque des produits de base et des quantités sont saisis dans l'application, l'outil calcule la composition nutritionnelle de la ration. En outre, se demander s'il faut ajouter :
  • du sel iodé pour la majorité des ménages (> 90 %) ;
  • des sources complémentaires de niacine (par exemple, des légumineuses, des fruits à coque, du poisson séché) si l'aliment de base est du maïs ou du sorgho ;
  • des sources complémentaires de thiamine (par exemple, des légumineuses, des fruits à coque, des œufs) si l'aliment de base est du riz raffiné ;
  • des sources complémentaires de riboflavine, lorsque les individus dépendent d'une alimentation très limitée.

Note. Le lait maternisé, le lait en poudre, le lait liquide ou les produits à base de lait liquide ayant été donnés ou faisant l'objet de subventions, ne doivent pas être distribués séparément lors d'une distribution générale de vivres. Ces produits ne doivent également pas être distribués dans le cadre d'un programme de supplémentation alimentaire à emporter à la maison.
Actions clés lors de l'élaboration des rations alimentaires (tirées du manuel Sphère, 2018)
  • Choisir des denrées conformes aux normes nationales du pays d'accueil et à d'autres normes de qualité reconnues au niveau international.
  • Choisir des emballages alimentaires appropriés et apposer des étiquettes indiquant la date de production, le pays d'origine, la date de péremption ou la date limite d'utilisation optimale, la composition nutritionnelle et les instructions de cuisine. Veiller à ce que ces informations soient clairement étiquetées et fournies dans la langue locale, surtout pour les aliments moins connus ou moins souvent utilisés.
  • Évaluer l'accès à l'eau, au combustible, aux équipements de cuisson et aux équipements de stockage de la nourriture de la population de réfugiés.
  • Fournir un accès à du matériel adéquat pour la mouture ou la transformation si des céréales à grains complets sont distribuées.
  • Couvrir les dépenses de mouture des bénéficiaires par de l'argent liquide ou des coupons. Dans le cas contraire, fournir des grains ou du matériel de mouture supplémentaire (ces options sont moins souhaitables).
  • Transporter et stocker la nourriture dans des conditions adéquates.
  • Mesurer les quantités dans des unités cohérentes. Éviter de changer les unités et les méthodes de mesure au cours du projet.

Actions clés pour le ciblage, la distribution et la livraison (tirées du manuel Sphère, 2018)
  • En lien avec les Joint Targeting Principles (Principes conjoints relatifs au ciblage) du HCR et du PAM, l'aide alimentaire et d'autres formes d'assistance de base doivent être ciblées en faveur des personnes qui en ont le plus besoin, selon l'analyse commune.
  • Le ciblage doit être communiqué clairement. Il doit avoir reçu l'aval des populations de bénéficiaires et de non-bénéficiaires afin d'éviter de générer des tensions et de nuire à quiconque.
  • Concevoir des méthodes de distribution alimentaire ou des mécanismes de transfert direct d'argent/coupons qui soient efficients, équitables, sûrs, accessibles et efficaces.
  • Consulter les femmes et les hommes, y compris les adolescents et les jeunes lors de la conception de systèmes de livraison de produits alimentaires. Encourager la participation des groupes marginalisés ou potentiellement vulnérables.
  • Veiller à ce que les points de distribution et de livraison soient situés dans des lieux faciles d'accès, sûrs et pratiques pour les bénéficiaires.
  • Minimiser les risques que peuvent rencontrer les personnes qui se rendent aux points de distribution. Effectuer une surveillance régulière des points de contrôle ou de toute évolution de la situation en termes de sécurité.
  • Informer à l'avance les bénéficiaires sur les détails du plan et du calendrier de distribution, sur la qualité et la quantité des rations alimentaires, le montant de l'argent ou des coupons et ce qu'ils permettent d'obtenir.

Directives du HCR sur les dons alimentaires
  • Tous les produits nutritionnels doivent être approuvés au niveau mondial par l'OMS et par l'UNICEF comme étant « sûrs pour traiter ou prévenir une maladie ».
  • En général, les dons minimums pour les personnes relevant de la compétence du HCR doivent être suffisants pour fournir l'article à tous les foyers ; ou, s'ils sont destinés à être utilisés par une partie de la population, ils doivent être suffisants pour garantir une réserve de trois mois.
  • L'acceptation ou l'utilisation de tout produit nutritionnel ou alimentaire spécial doit prendre en considération son interaction possible avec d'autres produits utilisés, afin d'éviter tout effet toxique.
  • Le HCR n'acceptera aucun des articles suivants :

o produits contenant du lait ou des produits laitiers sans preuve d'avoir été approuvés par l'OMS au niveau mondial ;
o produits non compatibles avec les normes culturelles ou religieuses locales ;
o produits dont la date d'expiration a lieu moins d'un an à compter de la date d'expédition ;
o produits ne possédant pas d'étiquette indiquant clairement leur contenu ni de certificat attestant qu'ils peuvent être consommés en toute sécurité ;
o produits destinés aux nourrissons ou aux jeunes enfants, comprenant, sans toutefois s'y limiter, des substituts de lait maternel ou des laits en poudre ;
o sel, huile ou farine non fortifiés.
  • Tous les dons alimentaires doivent être assortis d'une contribution en espèces destinée à couvrir les coûts de transport terrestre, de stockage et de distribution de la marchandise faisant l'objet du don.
  • Le HCR distribue uniquement des produits alimentaires conformes aux normes de sécurité alimentaire, tant des pays donateurs que des pays bénéficiaires. Les produits alimentaires doivent être considérés comme propres à la consommation humaine.

Les dons doivent respecter les directives de la Commission du Codex Alimentarius

Contacts principaux

Contactez la Section Santé Publique, Division pour le soutien et la gestion des programmes (DPSM), HCR. À l'adresse suivante : [email protected].

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