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Connectivité pour les réfugiés

Dernière mise à jour:
Points clés
  • Le HCR peut améliorer le bien-être des personnes déplacées de force et l’efficacité de ses interventions en renforçant la connectivité des réfugiés aux côtés de partenaires tels que les autorités nationales, le secteur privé, les acteurs du développement et la société civile.
  • Déterminer quelles lois et réglementations régissent l’accès des réfugiés aux cartes SIM et mener un plaidoyer en cas d’obstacles à l’inclusion
  • Entrer en contact avec les opérateurs de réseaux mobiles et autres prestataires de services Internet dès les premiers stades d’une situation d’urgence. Il convient de leur indiquer l’emplacement des hébergements et le nombre d’arrivées. Ils peuvent ainsi évaluer la viabilité commerciale de l’expansion des infrastructures.
  • Réaliser des investissements ciblés dans des installations connectées telles que des centres communautaires et des écoles, réfléchir à la manière dont le financement des infrastructures initiales et la rationalisation des dépenses peuvent réduire les coûts globaux au fil du temps et améliorer la durabilité
  • Les décisions et mesures de programmation doivent tenir compte de la connectivité actuelle et projetée ainsi que des priorités, besoins, capacités et points de vue des communautés, en particulier des groupes marginalisés tels que les femmes et les filles, les personnes handicapées, les personnes âgées, etc.
  • Tirer les enseignements des situations d’urgence et des opérations précédentes. Il existe de solides plateformes d’assistance, telles que l’initiative mondiale Multi-stakeholder Connectivity for Refugees global (connectivité multipartite pour les réfugiés)

Phase post-urgence

Comme indiqué plus haut, la connectivité est devenue essentielle au XXIe siècle. Les infrastructures de connectivité étant souvent fournies par des organisations du secteur privé, des modèles commerciaux viables peuvent exister dans les zones qui accueillent des personnes déplacées de force. Toutefois, le déploiement d’infrastructures de télécommunications et l’expansion des technologies numériques dans une population constituent souvent une entreprise de longue haleine.

Vers la fin de la phase d’urgence, il convient d’œuvrer à un dialogue multipartite avec le gouvernement, le secteur privé, les ONG, les organisations communautaires, la société civile et d’autres acteurs afin d’élaborer une stratégie de programmation à long terme qui profite non seulement aux réfugiés, mais aussi à leurs communautés d’accueil. Il peut s’avérer nécessaire d’intégrer les activités à la planification nationale et aux initiatives de développement dans le pays pour que les investissements atteignent l’ampleur permettant de réaliser des changements durables. L’Ouganda illustre très bien ce propos. Après les phases d’urgence, les parties prenantes y ont pris des mesures de promotion de l’inclusion numérique des réfugiés et des hôtes dans le cadre d’un programme d’accélération numérique soutenu par la Banque mondiale.
 

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