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Dans la mesure où ils contribuent à épargner des vies et à alléger la pénibilité, les sites adéquats et bien choisis et les zones d'installation bien planifiées de réfugiés, dotées d'abris convenables et d'une infrastructure intégrée et appropriée, sont essentiels dès les premières étapes d'une urgence pour réfugiés. Héberger les réfugiés dans les urgences peut se faire dans des familles ou communautés d'accueil, de manière collective dans les abris existants ou les centres collectifs de regroupement, ou encore dans des camps organisés. Selon le contexte du déplacement, il est extrêmement important de répertorier l'option la plus adaptée ou la combinaison d'options la plus adéquate pour loger les personnes relevant de la compétence du HCR.
Le HCR a élaboré l'Approche du plan général (Master Plan Approach) à la planification des installations, qui propose un cadre relatif à la conception spatiale des établissements humanitaires. Il établit une vision unique de la réponse, alignée sur les plans de développement nationaux, sous-nationaux et locaux et facilite les efforts visant à lier les réponses humanitaires aux efforts de développement à long terme.
Grâce à une conception d'établissement efficace, l'Approche du plan général vise à :
Les camps constituent des formes d'installations dans lesquelles les réfugiés ou les déplacés internes ou IDP résident et bénéficient d'une protection centralisée, d'assistance humanitaire et d'autres services de la part des gouvernements d'accueil et des intervenants humanitaires. Ces zones d'installation peuvent être planifiées et développées sur des terrains attribués par le Gouvernement, ou créées spontanément lorsque les personnes relevant de la compétence du HCR s'installent sur des terrains n'ayant pas été affectés à leur hébergement.
Disposition, infrastructure et abris des camps exercent une influence considérable sur la sécurité et le bien-être de ses résidents. D'autres secteurs vitaux doivent donc aussi être pris en considération lors de l'intervention humanitaire, tels l'eau (bonne qualité, quantité adéquate et facilité d'accès), l'hygiène publique, l'administration et la sécurité, l'aide alimentaire, la santé, l'éducation, les services communautaires et les activités génératrices de revenus.
Les décisions initiales concernant l'emplacement du camp doivent être prises conjointement avec le Gouvernement et les autorités et communautés locales. La disposition du camp doit aussi se faire conjointement avec les résidents du camp. Cette approche est nécessaire pour éviter les problèmes à long terme de protection, tels les conflits avec les communautés locales, et pour garantir un environnement sûr aux personnes relevant de la compétence du HCR et pouvoir leur assurer l'aide humanitaire. (Pour de plus amples informations concernant les camps et les normes de camps, se référer le Chapitre - Planification de sites pour les camps.)
Le HCR a élaboré l'Approche du plan général (Master Plan Approach) à la planification des installations, qui propose un cadre relatif à la conception spatiale des établissements humanitaires. Il établit une vision unique de la réponse, alignée sur les plans de développement nationaux, sous-nationaux et locaux et facilite les efforts visant à lier les réponses humanitaires aux efforts de développement à long terme.
Grâce à une conception d'établissement efficace, l'Approche du plan général vise à :
- faciliter la réalisation de priorités de développement à long terme, basées sur les régions, à travers la création de plans d'établissements humanitaires alignés sur les plans et politiques de développement nationaux ;
- proposer un environnement propice à l'intégration durable des populations déplacées au sein des communautés d'accueil grâce à un accès amélioré, équitable et sécurisé aux services de base, notamment des opportunités complètes en matière de santé, d'éducation et d'économie ; et
- atténuer les risques liés à la protection des personnes déplacées, à la coexistence pacifique des communautés et au développement local durable.
Les camps constituent des formes d'installations dans lesquelles les réfugiés ou les déplacés internes ou IDP résident et bénéficient d'une protection centralisée, d'assistance humanitaire et d'autres services de la part des gouvernements d'accueil et des intervenants humanitaires. Ces zones d'installation peuvent être planifiées et développées sur des terrains attribués par le Gouvernement, ou créées spontanément lorsque les personnes relevant de la compétence du HCR s'installent sur des terrains n'ayant pas été affectés à leur hébergement.
Disposition, infrastructure et abris des camps exercent une influence considérable sur la sécurité et le bien-être de ses résidents. D'autres secteurs vitaux doivent donc aussi être pris en considération lors de l'intervention humanitaire, tels l'eau (bonne qualité, quantité adéquate et facilité d'accès), l'hygiène publique, l'administration et la sécurité, l'aide alimentaire, la santé, l'éducation, les services communautaires et les activités génératrices de revenus.
Les décisions initiales concernant l'emplacement du camp doivent être prises conjointement avec le Gouvernement et les autorités et communautés locales. La disposition du camp doit aussi se faire conjointement avec les résidents du camp. Cette approche est nécessaire pour éviter les problèmes à long terme de protection, tels les conflits avec les communautés locales, et pour garantir un environnement sûr aux personnes relevant de la compétence du HCR et pouvoir leur assurer l'aide humanitaire. (Pour de plus amples informations concernant les camps et les normes de camps, se référer le Chapitre - Planification de sites pour les camps.)

Figure 1. Cycle d'installation des camps
Conseils principaux
Caractéristiques propres au contexte et risques
Lors d'une urgence, la première question à se poser est de déterminer si le camp constitue l'option la plus appropriée d'installation de la population déplacée. Toutes les autres options doivent aussi être envisagées, dans la mesure où elles peuvent se révéler plus adaptées à la nature du déplacement. Si les groupes de personnes déplacées logent auprès de familles d'accueil ou se sont spontanément installés au sein de communautés locales ayant, par exemple, des liens culturels communs avec eux, tenir compte de ces options et déterminer leur pertinence. Certains de ces choix peuvent favoriser l'autonomie au sein des communautés déracinées ; ces mesures requièrent, toutefois, la volonté et le consentement du gouvernement d'accueil et des communautés d'accueil elles-mêmes.Les camps doivent normalement être considérés comme la dernière option. Si l'hébergement au sein des camps se révèle nécessaire, éviter les zones d'installation importantes et les fortes densités de population dans les zones d'installation et les abris et requérir une aide technique, les décisions initiales concernant le choix des emplacements des camps et la planification de ceux-là étant très difficiles à inverser. En plus de veiller à satisfaire les besoins immédiats, la planification doit permettre d'assurer les services dans la durée, même si l'on anticipe une situation de nature temporaire.
Les camps sont souvent créés pour des raisons de sécurité et pour veiller à ce que les organisations humanitaires puissent facilement surveiller et suivre la situation et assurer l'aide humanitaire. Les camps n'offrent pas toujours, cependant, une protection supérieure aux réfugiés et déplacés internes. L'environnement ou le contexte fermé des camps favorise l'exploitation et les manipulations de la part de personnes visant à tirer avantage de la vulnérabilité des résidents, particulièrement lors d'une urgence.
Dans les camps, la nature particulière des menaces à la sécurité des réfugiés et des déplacés internes peut prendre des formes diverses, tels le vol, les agressions, la violence domestique, les mariages forcés, le vol de bétail, le vandalisme et les litiges civils ; les abus d'enfants, le viol, et les autres formes de violence sexuelle et fondée sur les genres ou sexes, les cambriolages (à main armée ou autrement) ; les incendies d'origine criminelle, la fraude, la falsification, les voies de fait graves, les crimes, la prostitution forcée, les enlèvements, la traite des êtres humains, la traite des personnes et la contrebande des armes, le recrutement forcé au sein de forces armées, l'extorsion, l'esclavage, la torture, les crimes de guerre, et le déni d'aide humanitaire..
La dimension et la conception des camps favorisent la préservation d'un environnement pacifique et de la sécurité, au bénéfice des réfugiés et des résidents locaux.
La conception de la disposition des camps doit être complète et ses aspects intégrés au Plan directeur. La dimension et la croissance des camps planifiés doivent être contenues et aucun camp ne doit avoir de population supérieure à 20.000 personnes, pour en limiter les retombées sur l'environnement, en faciliter la gestion, et favoriser un meilleur environnement social à leurs résidents. Les camps doivent disposer de stratégies adéquates de prévention des incendies et disposer sur place de moyens de lutte contre les incendies. Les espaces communautaires ou les zones importantes doivent être éclairés la nuit et leurs abris et leur disposition conçus en association avec les femmes, les hommes, les filles et les garçons.
Objectifs de protection propres au contexte
Conflits, violence et persécution continuent de causer des déplacements majeurs de populations dans de nombreuses parties du monde. Pour assurer la protection internationale, et veiller au respect des droits et de la dignité des personnes relevant de sa compétence, le HCR doit œuvrer dans plusieurs directions et assurer, en particulier, abris et zones d'installation adéquats. Lors de la préparation d'une intervention d'urgence, il est nécessaire de tenir compte des questions essentielles suivantes de protection :- assurer un environnement de vie sûr et sain, respectueux de l'intimité et de la dignité des personnes relevant de la compétence du HCR ;
- protéger les personnes relevant de la compétence du HCR, d'une série de risques, dont l'éviction, l'exploitation et l'abus, la surpopulation et un accès médiocre aux services. L'existence d'affinités ethniques et culturelles étroites entre réfugiés et communautés d'accueil doit être répertoriée assez tôt en amont. La planification des zones d'installation et des interventions doit viser à minimiser les frictions et à réduire les tensions potentielles entre réfugiés et communautés d'accueil et à atténuer les autres risques de sécurité ;
- promouvoir l'autonomie pour permettre aux personnes relevant de la compétence du HCR de vivre des vies productives et dignes ; reconnaître (et encourager d'autres intervenants à le faire) à chaque personne et à chaque réfugié, le droit de se mouvoir librement, conformément aux droits de l'Homme et au droit des réfugiés ;
- aider les réfugiés à satisfaire leurs besoins essentiels et jouir dignement de leurs droits économiques et sociaux, en apportant leur contribution au pays d'accueil et en trouvant des solutions à long terme pour eux-mêmes ;
- veiller à ce que toutes les personnes relevant de la compétence du HCR jouissent également de leurs droits et de la possibilité de participer aux décisions affectant leurs vies. (Approche âge, genre, diversité ou AGD) ;
- assurer aux réfugiés sécurité et protection. Les camps doivent être situés à distance raisonnable des frontières internationales et des autres zones sensibles (telles les installations militaires).
Principles and policy considerations for the emergency response strategy in this context
Le développement des camps comprend trois phases principales : création, soins et entretien, et clôture des camps. Chaque phase requiert des contributions très importantes de la part des planificateurs, du personnel technique, des autorités nationales de la population des camps et de la communauté d'accueil.L'emplacement du camp, sa dimension, sa conception et sa durée de vie sont liés à un contexte précis. Le site et la disposition des camps exercent une influence déterminante sur la protection des résidents et leur possibilités d'accès à l'aide et peuvent aussi influencer les décisions concernant leur clôture et leur démantèlement. out. La planification des zones d'installations n'est pas uniquement de nature technique. Elle peut contribuer à promouvoir la cohésion communautaire et un accès efficient et abordable aux services, atténuer les risques de désastres (inondations et maladies) et améliorer les environnements de vie, permettant ainsi aux familles de jouir d'une meilleure qualité de vie
Tenir compte des principes suivants :
- les décisions concernant les camps doivent être partagées avec les gouvernements nationaux et locaux ainsi qu'avec les communautés d'accueil et de réfugiés ;
- les décisions concernant les emplacements des camps étant difficiles à annuler, recourir dès le début à l'aide technique et l'utiliser ;
- la plupart des opérations de réfugiés durent plus longtemps que prévu ; en tenir compte lors du choix d'un site, de sa planification et de l'évaluation des ressources et du personnel qui doivent lui être affectés. L'empeinte des hypothèses de travail de la planification initiale peut durer des décennies ;
- préparer, dès le départ, un plan de démantèlement du camp ;
- installer les camps à distance raisonnable (50 Km au moins ou à une journée de voyage) des frontières nationales et des autres zones sensibles (telles les bases militaires) ;
- éviter les zones d'installation très importantes. (Aucun camp ne doit avoir une population supérieure à 20.000 personnes) ;
- la planification du site doit tenir compte de la topographie du terrain, de son utilisation, du climat, des sols, de la géologie, l'hydrologie, la végétation, et l'infrastructure, et des ressources naturelles et culturelles essentielles ;
- assurer l'eau le long de l'année est vital. La stratégie d'hygiène publique de l'installation doit être fonction de la nature partocilièere de sol du camp ;
- garder à l'esprit que les caractéristiques naturelles du site peuvent réduire ou affecter l'espace utilisable ;
- adopter une approche ascendante de planification commençant par les plus petites unités sociales et, autant que possible, respectueuse des conventions ou coutumes et des structures sociales traditionnelles ;
- préparer un plan directeur exhaustif, doté d'un schéma de disposition du camp fondé sur des formes communautaires et des services communautaires ouverts, tels les points d'approvisionnement en eau, les latrines, les douches, les installations de lavage des habits et la collecte des déchêts, pour favoriser l'appropriation et l'entretien des services ;
- le HCR ne loue ni n'achète de terrains aux réfugiés ;
- politiques et programmes doivent systématiquement tenir compte d'une approche Âge, genre, diversité (AGD) pour veiller à ce que l'ensemble des personnes relevant de la compétence du HCR bénéficient d'un accès égal à leurs droits, à la protection, aux services et ressources et soient en mesure de participer en partenaires actifs aux décisions les concernant.
Priority operational delivery mode and responses in this context
Phase | Considération pourune réponse operationnelle |
1 Organisation ou préparation | Consulter le plus grand nombre de parties prenantes, tels :
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2 Soins et entretien |
Veiller à mettre en place une gouvernance efficiente du camp et des mécanismes de participation et de mobilisation communautaires. Ces mécanismes assureront l'entretien de l'infrastructure du camp, la cueillette et le partage des données, et le suivi de l'offre de service avec la participation de la communauté et des autres fournisseurs, conformément aux normes et conditions agréées, pour éviter le dédoublement des activités et l'apparition de lacunes aux niveaux de la protection et des secours. Ces mécanismes permettront également de mettre en place des systèmes communautaires, connus de tous, pour recueillir les plaintes. Pour plus de détails, se référer à la Coordination et la gestion de camp (CCCM). |
3 Clôture |
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Schéma 2- Interventions opérationnelles prioritaires
Acteurs et partenaires prioritaires dans ce contexte
- au cours des phases d'aménagement d'un camp, consulter les autorités compétentes, les partenaires opérationnels (NU, ONG et organisations communautaires) et la population touchée ;
- lorsque les décisions stratégiques requièrent des plaidoyers à haut niveau, consulter, tel que jugé approprié, les partenaires concernés, y compris les organisations des Nations Unies et les représentants des ONG et des donateurs ;
- collaborer activement, dès le départ, avec les bureaux techniques des autorités locales et étudier les règles et règlements locaux concernant la propriété foncière, les travaux publics et le logement, pour minimiser les risques de conflits concernant les terres et veiller à la conformité des bâtiments aux règlements locaux relatifs à la construction ;
- développer et former des comités de développement des sites et de gestion des camps.
Annexes
Liens
Contacts principaux
Section Abris et zones d'installation, Division de l'appui et de la gestion des programmes, à : [email protected].
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