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WASH dans les centres de transit

Dernière mise à jour:
Points clés
  • Garantir la coordination et la collaboration entre tous les acteurs WASH au sein des centres de transit.
  • Garantir que chaque réfugié dans les centres de transit bénéficie d'un accès sécurisé à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène.
  • Surveiller les principaux indicateurs WASH régulièrement et la situation des services WASH.

Aperçu

Les interventions WASH dans les centres de transit visent à satisfaire les besoins de base des nouveaux réfugiés en matière d'accès sécurisé à suffisamment d'eau de bonne qualité, d'accès sécurisé à un assainissement d'urgence et de promotion de l'hygiène.

Ce chapitre aborde la réponse WASH dans les centres de transit. Le secteur WASH travaille en étroite collaboration avec le secteur Santé et Nutrition pour prévenir les épidémies de maladie et limiter les risques pour la santé publique associés à des services et pratiques de mauvaise qualité en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène. L'objectif du secteur WASH est également de créer un environnement favorable à la protection de la situation nutritionnelle et de la sécurité alimentaire.

Conseils principaux

Objectifs de protection

  • Garantir que les réfugiés dans les centres de transit bénéficient d'un accès sécurisé à suffisamment d'eau de bonne qualité.
  • Granatir que les réfugiés dans les centres de transit ont un accès sécurisé à un assainissement d'urgence et connaissent les principes d'hygiène de base.
  • Respecter le droit à l'eau et à l'assainissement.

Principes et normes sous-jacents

Objectifs stratégiques en matière de santé publique du HCR 2014-2018 :
1. Les réfugiés bénéficient d'un accès sécurisé à de l'eau en quantité et de qualité suffisantes.
2. Les réfugiés ont accès à un assainissement de qualité.
3. Les réfugiés bénéficient d'une meilleure hygiène.
4. Les services WASH sont renforcés dans toutes les institutions.

Le HCR a élaboré une stratégie de santé publique complète s'appliquant aux opérations d'urgence et aux opérations hors situations d'urgence dans les camps et autres zones d'installation. Afin d'adapter de manière optimale ses interventions aux situations d'urgence, le HCR recommande d'utiliser les standards SPHÈRE pendant les opérations d'urgence :

Promotion de l'hygiène
  • SPHÈRE, Standard 1.1 sur l'hygiène : Promotion de l'hygiène
Les personnes connaissent les principaux risques de santé publique liés à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène, elles peuvent prendre des mesures au niveau individuel, du foyer et de la communauté afin de réduire ces risques.

  • SPHÈRE, Standard 1.2 sur l'hygiène : Repérage, obtention et utilisation des articles d'hygiène
Des articles adéquats pour l'hygiène, la santé, la dignité et le bien-être sont disponibles et utilisés par les personnes affectées.

  • SPHÈRE, Standard 1.3 sur l'hygiène : Gestion de l'hygiène menstruelle et de l'incontinence
Les femmes et les filles en âge d'avoir leurs règles, ainsi que les hommes et les femmes souffrant d'incontinence, ont accès à des produits d'hygiène et à des installations WASH respectant leur dignité et leur bien-être.

Approvisionnement en eau
  • SPHÈRE, Standard 2.1 sur l'approvisionnement en eau : Accès à l'eau et quantité
Les personnes ont un accès équitable et abordable à de l'eau salubre et en quantité suffisante pour couvrir les besoins d'hydratation et les besoins domestiques.

  • SPHÈRE, Standard 2.2 sur l'approvisionnement en eau : Qualité de l'eau
L'eau est agréable au goût et de qualité suffisante pour être bue et utilisée pour la cuisine, ainsi que pour l'hygiène personnelle et domestique, sans présenter de risques pour la santé.

Gestion des excréments
  • SPHÈRE, Standard 3.1 sur la gestion des excréments : Un environnement sans excréments humains
Tous les excréments sont confinés de façon sûre sur le site afin d'éviter la contamination de l'environnement naturel et des espaces de vie, d'apprentissage, de travail et de vie commune.

  • SPHÈRE, Standard 3.2 sur la gestion des excréments : Accès et utilisation des toilettes
Les personnes disposent de toilettes adéquates, appropriées et acceptables et peuvent y accéder rapidement et en toute sécurité à tout moment.

  • SPHÈRE, Standard 3.3 sur la gestion des excréments : Gestion et maintenance de la collecte, du transport, de l'élimination et du traitement des excréments
Les installations, infrastructures et systèmes de gestion des excréments sont gérés et entretenus de façon conforme afin de garantir le service et de réduire l'incidence sur l'environnement.

Lutte antivectorielle
  • SPHÈRE, Standard 4.1 sur la lutte antivectorielle : Lutte antivectorielle au niveau de la zone d'hébergement
Les personnes vivent dans un environnement où les sites de reproduction et d'alimentation des vecteurs sont ciblés afin de réduire les problèmes liés à ces derniers.

  • SPHÈRE, Standard 4.2 sur la lutte antivectorielle : Actions individuelles et au niveau du foyer pour lutter contre les vecteurs
Toutes les personnes affectées ont les connaissances et les moyens nécessaires de se protéger, ainsi que leurs familles, contre les vecteurs susceptibles de constituer un risque majeur pour leur santé ou leur bien-être.

Gestion des déchets solides
  • SPHÈRE, Standard 5.1 sur la gestion des déchets solides : Un environnement sans déchets solides
Les déchets solides sont confinés de manière sûre afin d'éviter toute pollution de l'environnement naturel, des lieux de vie, d'apprentissage et de travail.

  • SPHÈRE, Standard 5.2 sur la gestion des déchets solides : Actions individuelles et au niveau du foyer pour une gestion saine des déchets solides
Les personnes peuvent collecter et éventuellement traiter les déchets solides dans leur foyer.

  • SPHÈRE, Standard 5.3 sur la gestion des déchets solides : Systèmes de gestion des déchets solides au niveau communautaire
Les points de collecte publics ne débordent pas de déchets, et le traitement ou l'élimination finale des déchets est fiable et sûre.

WASH dans les épidémies et structures de soins
  • SPHÈRE, Standard 6 sur WASH dans les structures de soins : WASH dans les structures de soins
Toutes les structures de soins respectent les standards minimums de WASH en matière de prévention et de lutte contre les infections, y compris pendant les épidémies.

Pour connaître les indicateurs, consultez la liste des indicateurs WASH. Il est essentiel de noter que, dans les centres de transit, où les personnes restent pendant plus de 48 heures, les standards minimums devraient être respectés afin d'éviter les épidémies.

Risques en matière de protection

Dans le cadre des opérations d'urgence, les interventions WASH ont des effets positifs dans de nombreux domaines. Elles permettent de répondre à des risques significatifs pour la protection.
  • Les jeunes filles/enfants et les femmes qui parcourent de longues distances à pied pour se rendre aux points d'eau courent le risque de violences sexuelles.
  • Lorsque les réfugiés ne peuvent pas accéder, en toute sécurité, à suffisamment d'eau de bonne qualité et à un système d'assainissement, ils sont exposés à des risques pour la santé publique et la nutrition (p. ex., des maladies liées à l'eau et des risques de malnutrition).
  • Les réfugiés qui n'ont pas un accès sécurisé à suffisamment d'eau de bonne qualité, à des articles d'hygiène et à un système d'assainissement peuvent adopter des mécanismes d'adaptation (ils peuvent acheter de l'eau à des vendeurs peu fiables ; les femmes et les filles font face à des risques de violences sexuelles si elles défèquent à l'air libre, etc.)

Autres risques

Si les centres de transit n'offrent pas d'infrastructures WASH adéquates :
  • les risques pour la sécurité augmentent (émeutes, manifestations, comportements violents) ;
  • des effets néfastes sur la santé à court et long termes sont probables, notamment diarrhée sévère, déshydratation, malnutrition et même décès.

Points de décision clés

Les interventions WASH doivent toujours être :
  • fondées sur des données probantes : les activités devraient être planifiées et mises en œuvre selon les résultats de l'évaluation initiale ;
  • fondées sur les besoins : les interventions devraient être étendues et des ressources devraient être allouées afin de répondre aux besoins de la population ;
  • techniquement solides : les services devraient se fonder sur les preuves scientifiques actuelles et des orientations opérationnelles et être mis en œuvre par un personnel compétent ;
  • axées sur les résultats : le HCR promeut une approche complète en matière de WASH, qui garantit que les besoins d'accès sécurisé à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène de toute la population sont satisfaits ;
  • fondées sur les priorités : les interventions et les services d'urgence en matière de WASH devraient être prioritaires afin d'avoir une incidence maximale sur la population. Les interventions pour traiter les risques immédiats en matière de WASH, tels que les éclosions de maladies et la malnutrition, doivent être prioritaires ;
  • intégrées : éviter la mise en place de services parallèles coûteux. Aider les autorités nationales responsables de l'eau à intégrer les réfugiés à ses services.

Points de décision concernant les centres de transit :
  • Des services WASH d'urgence, notamment des activités de promotion de l'hygiène, doivent toujours être à la disposition des réfugiés qui arrivent dans les centres de transit.
  • Les centres de transit étant de nature temporaire, l'investissement dans les infrastructures WASH devrait se limiter aux installations d'urgence (toilettes d'urgence, réservoirs d'eau centralisés équipés de raccordements temporaires aux canalisations, etc.)

Etapes clés

1. Les réfugiés qui arrivent dans les centres de transit doivent bénéficier d'un accès minimum adéquat aux services WASH.

Eau
2. Approvisionnement en eau : durant les premières phases d'une urgence, il peut s'avérer utile de restreindre l'approvisionnement en eau par personne afin de garantir un accès équitable et de répondre aux besoins de survie urgents de toute la population affectée. Le HCR entend respecter l'indicateur minimum Sphère en matière d'approvisionnement en eau, fixé à 15 litres par personne et par jour.
3. Sécurité de l'eau : les risques associés à la consommation d'eau les plus significatifs pour la santé humaine résultent de la contamination de l'eau par des matières fécales humaines ou animales. La sécurité de l'eau est évaluée à l'aide d'une approche fondée sur les risques (p. ex., planification de la sécurité de l'eau) et peut inclure des inspections sanitaires. Elle est mesurée par des tests des résidus de chlore et par des indicateurs microbiologiques de contamination fécale. Pour être considérée comme potable, l'eau doit être : libre de toute contamination fécale ; avoir un goût acceptable pour les utilisateurs ; être claire et sans goût ; être libre de matières en suspension visibles. Lorsque la sécurité de l'eau n'est pas acceptable pour les utilisateurs, elle peut être rejetée vers des sources d'eau plus acceptables, mais moins sécuritaires. Pour être considérée comme sécurisée, une source d'eau doit constamment fournir des quantités suffisantes d'eau pour répondre aux besoins des utilisateurs, doit bénéficier d'une protection physique contre la contamination et doit être équipée d'une technologie de levage empêchant toute contamination de l'eau au cours de la collecte. L'eau fournie aux structures de transit doit être chlorée et testée régulièrement pour s'assurer qu'elle ne contient aucun résidu de chlore libre.
4. Eau potable : bien que les centres de transit soient de nature temporaire, les infrastructures WASH d'urgence devraient être construites solidement et les interventions devraient inclure des inspections sanitaires, des désinfections au chlore, des conteneurs de stockage d'eau propres et des mesures de promotion de l'hygiène autour de la sécurité de la chaîne d'approvisionnement en eau.
5. Approvisionnement adéquat : s'assurer que suffisamment d'eau salubre est disponible dans les postes sanitaires, les centres de nutrition, les aires dédiées à la cuisine et les zones d'enregistrement.
6. Qualité de l'eau : garantir que l'approvisionnement en eau dans les centres de transit, peu importe l'utilisation prévue, est adapté à la consommation humaine. L'approvisionnement en eau doit être libre de coliformes fécaux aux points de stockage, livraison et consommation. Toutes les structures qui accueillent des populations déplacées doivent être équipées de matériel pour tester la qualité de l'eau sur place, notamment : des tubes à essai pour tester la turbidité ou un appareil électronique de mesure de la turbidité ; des kits de contrôle simples ou électroniques pour mesurer les résidus de chlore libres et des tests d'analyse microbienne (p. ex., tests au moyen de poches à compartiments, kits de microbiologie portables ou techniques plus élaborées de mesure de la qualité de l'eau sur le terrain qui sont disponibles auprès des différents fournisseurs). L'opération d'urgence doit également s'assurer qu'il y ait suffisamment de consommables pour les tests afin de garantir qu'ils peuvent être réalisés aussi fréquemment que nécessaire conformément à l'approche fondée sur les risques.
7. Stockage de l'eau : s'assurer que les personnes relevant de la compétence du HCR ont accès à une capacité de stockage d'eau salubre d'au moins dix litres par personne à leur arrivée dans le centre de transit et tout au long du déplacement d'urgence. Les conteneurs d'eau potable devraient être équipés de couvercles et percés d'ouvertures étroites pour empêcher toute contamination secondaire.

Assainissement
8. Protection des sources d'eau : les systèmes de confinement des excréments (y compris les fosses, les cuves, les infiltrations, la gestion des eaux usées ou les écoulements) ne doivent pas contaminer les eaux de surface ou les sources d'eau souterraine profondes. Les toilettes doivent être situées à au moins 30 mètres de chaque source d'eau souterraine. Des mesures supplémentaires doivent être prises lorsque la nappe phréatique est haute ou qu'une inondation se produit. Le fond de chaque fosse ou drain doit se situer à au moins 1,5 mètre au-dessus de la nappe phréatique.
9. Toilettes et bains/douches : les toilettes et bains/douches devraient être répartis équitablement dans tout le centre de transit. Aucune infrastructure de toilettes/bains/douches ne devrait se trouver à plus de 50 mètres d'une habitation. Dans les centres de transit, les toilettes collectives sont les structures les plus courantes.
10. Répartition séparée : prévoir d'installer trois fois plus de toilettes femmes que de toilettes hommes (qui devraient être complétées par des urinoirs). Les toilettes sanitaires doivent être séparées par sexe et doivent porter la signalisation appropriée à la culture.
11. Représentation équilibrée des sexes : tous les programmes doivent être dotés de comités d'assainissement ou d'hygiène représentatifs et paritaires.
12. Considérations de protection : s'assurer que l'emplacement et la conception des infrastructures de toilettes éliminent toutes menaces pour la sécurité des utilisateurs, en particulier pour les femmes et les filles, de jour comme de nuit.
13. Accès universel : garantir que toutes les toilettes sont utilisées en toute sécurité par tous les membres de la population, y compris par les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Des toilettes réservées aux personnes handicapées devraient être prévues et construites en tenant compte des résultats des consultations auprès de la communauté et des recommandations pertinentes.
14. Lavage des mains : s'assurer que toutes les toilettes collectives sont équipées de structures pour se laver les mains et que des mesures sont prises pour garantir qu'elles restent fonctionnelles.
15. Nettoyage et entretien des toilettes : les centres de transit étant de nature temporaire, les agences WASH devraient se charger du nettoyage et de l'entretien des toilettes collectives, au moins trois fois par jour.
16. Structures de douche et de lessive : s'assurer que la population réfugiée a accès à des infrastructures pour se laver et pour laver les vêtements et le linge de lit. Ces structures devraient préserver l'intimité et la dignité des utilisateurs. Elles devraient être divisées par sexe. Le ratio applicable aux structures de bain/douche doit être le même que celui des toilettes.
17. Évacuation : s'assurer que les eaux usées (provenant des bornes-fontaines, des douches et de la lessive) sont éliminées dans des systèmes d'évacuation conçus de manière adéquate. Dans les régions arides, les écoulements peuvent être réutilisés par des systèmes d'irrigation souterrains (par exemple, pour le jardinage).
18. Supervision : garantir que les systèmes et services sanitaires sont régulièrement examinés (en ce qui concerne la couverture, l'accès, la propreté, la sécurité, l'utilisation et l'état, etc.). Des rapports d'avancement doivent être communiqués de manière transparente à des intervalles réguliers aux bénéficiaires, aux autorités locales et aux donateurs. Un système fonctionnel de plaintes et de suivi doit être mis en place.
19. Responsabilité : s'assurer que les retours d'information des réfugiés concernant les infrastructures WASH sont encouragés et pris en compte, même si la durée du séjour dans le centre de transit est courte. Ces retours peuvent également être demandés dans l'application électronique WASH destinée au partage d'avis par les réfugiés.
20. Stratégies de sortie : s'assurer qu'une stratégie de sortie claire existe dès le départ. La planification devrait prendre en compte le fonctionnement, l'entretien, la transition et le potentiel démantèlement des infrastructures d'eau et des toilettes.

Promotion de l'hygiène
21. Diffusion immédiate des messages clés en matière d'hygiène : le personnel de terrain du HCR et ses partenaires doivent s'assurer que les réfugiés reçoivent des messages clairs concernant l'hygiène à leur arrivée dans les centres de transit. Les messages doivent être transmis dans leur langue maternelle et doivent se concentrer sur les principales pratiques à risque, qui génèrent les risques les plus critiques en matière d'hygiène. Ne pas essayer de communiquer un trop grand nombre de messages sur l'hygiène. Se concentrer sur les pratiques responsables de la transmission de maladies et sur les interventions qui permettent de les prévenir.
22. Supervision : continuer de surveiller les pratiques en matière d'hygiène dans les centres de transit afin de détecter les comportements insalubres ou risqués, ainsi qu'une mauvaise utilisation des infrastructures WASH. Les travailleurs sociaux de la communauté doivent inspecter les infrastructures WASH publiques dans le cadre de leurs activités quotidiennes au sein de la communauté des réfugiés.
23. Gestion des déchets solides : s'assurer que les déchets solides sont bien gérés, notamment qu'ils sont collectés régulièrement et éliminés de manière sécurisée dans les sites d'élimination contrôlés.
24. Élimination des vecteurs de maladie à haut risque : s'assurer que les vecteurs de maladie à haut risque sont contrôlés de manière adéquate, à l'aide de techniques de contrôle des vecteurs sécurisées (en particulier les mouches qui ont tendance à se multiplier rapidement dans les toilettes sèches, les moustiques et les animaux nuisibles). Nettoyer les dépôts de déchets solides organiques, selles ou autres sites potentiels de reproduction des vecteurs de maladie. L'élimination des vecteurs de maladie à haut risque devrait se situer au même niveau de priorité que l'approvisionnement en eau, la gestion des excréments et la promotion de l'hygiène. Travailler en étroite collaboration avec les responsables de la planification du site pour identifier les sites de dépôt pour l'élimination des déchets solides et l'évacuation des eaux stagnantes dans le centre de transit.

Considérations essentielles pour la gestion

Compte tenu de la multitude d'acteurs présents dans les centres de transit, il est essentiel d'assurer que les programmes WASH sont étroitement coordonnés, afin que tous les besoins soient satisfaits et qu'un suivi soit effectué.

Le HCR doit garantir que des services WASH adéquats sont disponibles dans les centres de transit. Pour cela, une collaboration étroite avec les autorités nationales responsables de l'eau (et, le cas échéant, les propriétaires du site de transit) est nécessaire.

Le HCR étant responsable de l'intervention auprès des réfugiés, il doit déployer du personnel WASH dès que possible afin de procéder à une évaluation, d'établir une stratégie WASH pertinente et de soutenir la réponse opérationnelle.

Le HCR devrait s'assurer que la situation des services WASH dans les centres de transit fait l'objet d'un suivi et que les parties prenantes pertinentes reçoivent des rapports d'avancement réguliers, afin qu'elles puissent répondre rapidement en cas de changement de situation. Le formulaire d'urgence de la fiche de rapport mensuel WASH devrait être utilisé. L'équipe du siège est disponible pour offrir un soutien à distance et direct. Contact : [email protected].

Ressources et partenariats

Personnel
  • Agents du HCR expérimentés en matière de WASH.

Partenaires
  • Une collaboration étroite avec les autorités nationales responsables de l'eau est indispensable.
  • Les ONG concernées (internationales et nationales) et les agences des Nations Unies, comme l'UNICEF.
  • Conclure des accords de partenariat prévisibles au niveau du terrain dès le début des opérations, afin que les interventions puissent être mises en place rapidement.

Contacts principaux

Veuillez contacter la Division de la résilience et des solutions (DRS), unité WASH, à l'adresse suivante : [email protected].

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